Les frères Vinour

La musique est souvent une affaire de famille. Les frères Bach, Fanny et Félix Mendelssohn, Mozart et sa sœur Maria Anna… Dans celles-ci, la postérité n’aura souvent retenu qu’un seul prénom.
La famille Vinour, elle, réunit 4 fistons, tous musiciens.

Tout juste sortis de l’œuf, Siméon et Antonin partagent leur chambre, leurs jouets, leurs instruments de musique et la folle envie d’en jouer ensemble. Leurs héros sont les compositeurs. La musique irrigue leur éducation et leurs pensées et c’est ainsi qu’ils grandissent, écoutant la même musique, développant un langage commun qui les lie de manière à la fois forte et naturelle. Siméon et Antonin intègrent respectivement les conservatoires supérieurs français, l’un en trompette, l’autre en piano, travaillant auprès de maîtres tels que Bernard Soustrot, Guy Touvron, Laurent Cabasso, Jean Marc Luisada.

Une intime compréhension musicale se construit entre les frères, une évidence qui se traduit par un phrasé bien à eux, comme une communion fraternelle qui s’entend à chaque représentation publique.

Musiciens accomplis, en piste pour une carrière de solistes, Antonin et Siméon nous interprètent leur « air de famille » puisé dans le grand répertoire, notamment avec les concertos pour trompette de Haydn, Arutunian et Bohme.

Siméon Vinour, trompette
Antonin Vinour, piano